Le réseau des IUT

site référence : iut.fr

Les Instituts Universitaires de Technologie ont fêté en 2016 leurs 50 ans. Ils ont été créés en 1966 en réponse à un besoin de l’économie française, manquant de cadres intermédiaires qui feront la jonction entre la conception et l’exécution des tâches professionnelles. Dans les années 80, ils s’inscrivent dans la logique de maillage territorial en offrant un service public de proximité. Récemment, suite à la massification dans l’enseignement supérieur, les Instituts Universitaires de Technologies, face à une demande croissante, proposent un débouché naturel aux bacs technologiques. Depuis le début, ils jouent un rôle d’ascenseur social.

Un succès immédiat

Le décret du 7 janvier 1966 est à l’origine des 11 premiers IUT. Une place importante a été donnée à des disciplines nouvelles comme l'informatique, la productique, le génie civil. Le succès est immédiat. L’IUT est une composante interne d’une université, impliquant activités de recherche et formation, dont l’originalité tient à l’approche professionnalisante et à la relation étroite avec les acteurs socio-économiques. Universitaires et chargés de cours issus des milieux professionnels y dispensent, en formation initiale, continue et en alternance, un enseignement supérieur sur deux ans pour délivrer un diplôme national universitaire de technologie. Les étudiants, titulaires d’un baccalauréat, sont sélectionnés sur dossier. En 1999, les Licences Professionnelles sont créées, elles sont portées en grande partie par les IUT.

 

Plus de 2 millions d'étudiants formés en IUT

Il existe aujourd’hui 108 IUT répartis sur le territoire français :
- 692 départements d’enseignement (425 pour le secteur secondaire et 267 dans le tertiaire)
- 24 spécialités de BUT et 1 226 licences professionnelles
- 9 384 enseignants et enseignants-chercheurs.

Les IUT accueillent 150 000 étudiants par an.

Depuis 1966, plus de 2 millions d’étudiants ont obtenu un DUT et ont bâti une carrière professionnelle sur un socle de connaissances et de compétences reconnu comme une valeur sûre par les milieux professionnels. Un référentiel de formation défini nationalement, co-construit avec les acteurs de la profession est actualisé régulièrement en fonction des besoins du marché de l’emploi.

Depuis 2021, les DUT ont laissé place aux BUT (Bachelors Universitaires de Technologie), un diplome en 3 ans. Il devient le nouveau diplôme de référence des IUT.

 

LE BUT

La différence majeure est le passage de 2 à 3 ans pour obtenir le diplôme. Les étudiants sortiront ainsi de l’IUT avec un grade de licence.

Les évolutions concernent également la pédagogie avec un renforcement de l’apprentissage actif c’est-à-dire davantage de projets encadrés, de travaux pratiques et de mises en situations professionnelles à travers les stages (entre 22 et 26 semaines) et l’alternance en entreprise possible à partir de la 2ème année. Les enseignements de mise en situation professionnelle représentent environ 50 %, les travaux dirigés 35% et les cours magistraux 15%.

En complément aux enseignements fondamentaux, l’approche par compétences est également au coeur de l’évolution de ce diplôme. Il ne s’agit plus seulement d’enseigner des matières dans un objectif de connaissances du programme, mais avant tout d’envisager les enseignements dans un objectif de construction de compétences, de savoir-faire qui répondent directement aux compétences recherchées par les entreprises. L’ensemble des programmes pédagogiques ont été construits avec pour point de départ et fil conducteur: « quelles compétences doit acquérir l’étudiant pour exercer ce métier ? ».

Enfin, les parcours au sein de chaque spécialité permettent aux étudiants de personnaliser davantage leurs études comme cela a été le cas avec la réforme du bac. Les parcours répondent aux évolutions du marché du travail et aux nouvelles compétences attendues par les entreprises. Par exemple, les parcours Cybersécurité, Internet des objets ou Marketing digital répondent bien à ces nouvelles évolutions.

Il faut noter tout d’abord que les 24 spécialités ne changent pas au niveau national.